Bitcoin a débuté la nouvelle année sur un marché en baisse. Les troubles politiques au Kazakhstan ont eu un impact imprévu sur la principale crypto-monnaie. La vente mondiale sur le marché boursier a amplifié le mouvement et s'est propagée à travers les principales altcoins. Cette pointe temporaire de volatilitéGrande-Bretagne a dépassé le pic des infections Omicron, anticipant la fin de la cinquième vague et peut-être de la pandémie. Le printemps 2022 pourrait apporter le retour à la normale, à une « nouvelle normalité ». COVID deviendra endémique et cohabiter avec d'autres virus pendant plusieurs années. Le post-pandémie déclenchera-t-il un retour à la réalité ?
La réponse est positive.
La première conséquence sera d'ajuster les chiffres macroéconomiques à la nouvelle réalité. La façon dont l'inflation, le chômage ou le PIB sont mesurés devrait être modifiée pour s'adapter à la nouvelle réalité. Par exemple, les principales économies ont enregistré une croissance en 2021, mais la majeure partie de cette croissance a été générée par une inflation sous-estimée.
Le chômage est un autre chiffre qui est très probablement sous-estimé. De nombreuses personnes non inscrites à la main-d'œuvre ne figurent pas dans les statistiques du chômage. Le monde numérique a créé de nouvelles opportunités qui ne sont pas réellement intégrées dans les chiffres officiels.
La Réserve fédérale devrait relever les taux d'intérêt en mars pour faire face à l'hyperinflation. Bien que la tentative soit logique, il n'est pas certain qu'elle sera réussie. La Fed pourrait se retrouver dans une situation de taux d'intérêt élevés, d'inflation élevée et de faible croissance économique. Par conséquent, le concept de taux d'intérêt devrait être revu. Quelle est la signification des taux d'intérêt lorsque l'offre de monnaie est pratiquement infinie ?
La frénésie d'investissement pourrait prendre fin lentement. Vivre du trading de crypto-monnaies et du marché boursier pourrait ne pas être viable à long terme. Les investisseurs particuliers devraient réaliser que le trading n'est pas une couverture contre l'inflation. Les bénéfices d'investissement pourraient diminuer tandis que les prix augmentent.
La vie est une série de changements naturels et spontanés. Ne leur résistez pas ; cela ne fait que créer de la tristesse. Laissez la réalité être la réalité. Laissez les choses couler naturellement vers l'avant de la manière qu'elles souhaitent. Lao Tseu, philosophe chinois
Le Dow Jones a plongé sous les 36 000 pour la première fois cette année, marquant la deuxième semaine de rendements négatifs. L'inflation américaine a grimpé à 7 % en décembre 2021, soit une multiplication par cinq par rapport à il y a un an. Bien que l'inflation augmente légèrement, il n'y a aucun signe que les prix vont se stabiliser.
De plus, les chiffres officiels ne tiennent pas compte du boom des prix dans l'immobilier, les produits haut de gamme, les produits électroniques ou numériques. L'augmentation réelle des prix moyens sur une large gamme de produits et d'actifs devrait être au moins le double de l'inflation officielle.
Les dernières données du PIB britannique montrent que l'économie britannique s'est redressée pour atteindre les niveaux d'avant la pandémie de Covid-19. La livre sterling a gagné du terrain face à l'euro, grimpant près de 1,20, son plus haut niveau depuis le début de la pandémie. La vague Omicron aura un impact négatif sur la croissance économique britannique, entrave ainsi la GBP. Mais, dans l'ensemble, la Grande-Bretagne semble avoir surmonté le Brexit et a de bonnes perspectives pour l'année prochaine.
Nous avons largement couvert la crise énergétique qui a frappé les pays européens en décembre, dans un contexte de hausse des prix du gaz. La France est sans aucun doute un paradoxe. Avec son immense parc de centrales nucléaires, la France devrait être au moins en théorie indépendante et autosuffisante en termes de consommation d'électricité. Électricité de France (EDF) a le monopole de la gestion de l'approvisionnement en énergie nucléaire. Face à une faible popularité, le président français Macron a fait pression sur le principal fournisseur d'électricité pour qu'il vende de l'énergie nucléaire moins chère à ses concurrents afin de limiter l'inflation dévastatrice des factures d'énergie qui a un impact négatif sur le pouvoir d'achat de la population française.
En une année marquée par une élection présidentielle, le gouvernement français sacrifie son principal service public pour plaire au public. L'action EDF a plongé de 25 % après l'annonce que la société allait perdre jusqu'à 8,4 milliards d'euros de revenus.
Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a bondi à 1,758 %, poursuivant sa progression qui a débuté à l'automne dernier. Le marché s'attend à ce que la Réserve fédérale relève les taux en mars dans une ultime tentative de contrôler l'inflation.
De plus, la Fed vise à relever les taux d'intérêt non pas une fois, mais trois ou quatre fois par an. Par conséquent, le rendement des bons du Trésor à 10 ans pourrait grimper jusqu'à 2,25 % dans un avenir prévisible.
Netflix a bondi de 3,3 % lors de la dernière séance de négociation sur la nouvelle selon laquelle la société de streaming allait augmenter ses prix pour les consommateurs américains et canadiens. Le saut soudain intervient dans un contexte de baisse lente qui a débuté en novembre 2021. Comme toutes les entreprises technologiques qui ont connu un essor pendant la phase initiale de la pandémie, Netflix se heurte au plafond de son taux de croissance. Le nombre de nouveaux abonnés diminue, et la capacité des clients existants a atteint la saturation.
De plus, le modèle économique de Netflix pourrait conduire à sa propre disparition. Son ambition de prendre le contrôle d'Hollywood implique des productions à faible coût poussées par un marketing puissant. L'avantage principal de Netflix est sa part de marché importante, mais c'est aussi son talon d'Achille. De nombreux concurrents arrivent sur le marché, dans le but de s'emparer de parts du gâteau de Netflix.
L'indice Dow Jones a continué de baisser, plongeant sous le niveau de soutien de 36 000. Le nouveau variant Omicron et le resserrement anticipé des rachats d'obligations peuvent déclencher à tout moment le début d'un déclin structurel du marché.
Bitcoin a terminé la semaine au-dessus de 43 000 USD, se remettant de la semaine précédente.
L'once d'or a terminé la semaine en territoire positif, clôturant près de 1 820 USD. La contraction prévisible du marché et le contexte inflationniste sont de bons arguments pour un rallye des prix de l'or.
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