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Le gagnant remporte tout

février 26, 2022
7 lecture min.
Le gagnant remporte tout

Juste au moment où nous pensions avoir échappé à la pandémie, la guerre ramène l'ombre de la mort. L'invasion russe de l'Ukraine a détruit le fragile équilibre géopolitique et plongé les marchés financiers dans la confusion. L'attaque a été bien préparée par le Kremlin, qui semble avoir évalué les conséquences politiques et économiques de ses actes. Y a-t-il un tableau plus large derrière ce conflit ? Qui sera le véritable vainqueur de la guerre en Ukraine ?

Il y a deux ans, au début de l'épidémie de pandémie, nous avions peint la situation en utilisant la métaphore des quatre cavaliers de l'Apocalypse. Le premier cavalier a apporté une pandémie dévastatrice, et le second est arrivé avec un message de guerre. Inutile de dire que le second cavalier est le dirigeant russe Vladimir Poutine. Poutine n'a pas seulement poussé le monde au bord d'une guerre mondiale, mais il a également déclenché ce qui semble être une guerre économique mondiale.

Malgré ses ambitions, la Russie est loin d'être une puissance économique mondiale. Alors que son dirigeant rêve du passé glorieux et oublié de l'Union soviétique, l'économie russe est fortement dépendante du commerce des matières premières. Alors, qui soutiendra la Russie économiquement et financièrement dans l'éventualité prévisible d'un nouveau rideau de fer entre Moscou et l'Occident ?

Le second cavalier chevauche avec le drapeau de la guerre économique, et les symboles sur son drapeau de guerre sont en mandarin. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine entre dans une phase où les mandataires sont activés. Le Kremlin joue un rôle tactique dans cette guerre commerciale et vise à déclencher une perturbation massive de la chaîne d'approvisionnement mondiale et à générer des pénuries sur les marchés des matières premières.

Pékin observe Taïwan avec des yeux envieux, et toute escalade du conflit dans la région amplifierait la crise mondiale des puces.
Les marchés financiers sont trop optimistes quant à l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale.

Néanmoins, Moscou et Pékin veulent tous deux déclencher des troubles sur les marchés financiers qui conduiraient finalement à une récession mondiale.

L'agression militaire s'est déroulée quelques jours seulement avant la hausse des taux d'intérêt tant attendue annoncée par la Fed pour mars. Il est fort probable que la Fed révise sa stratégie d'intervention.

La situation dans l'est de l'Ukraine a connu des changements rapides, attirant l'attention de la communauté internationale. La position de la Chine serait basée sur le bien et le mal en relation avec la question de l'Ukraine elle-même. La Chine est cohérente dans sa position fondamentale de respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de tous les pays et de respect des buts et principes de la Charte des Nations unies. Xi Jinping, président chinois

Aperçu du marché

Les principaux indices boursiers ont fortement chuté après l'invasion de l'Ukraine, mais se sont redressés lors de la dernière séance de négociation. Vendredi, le Dow Jones a fait un retour en force, grimpant de 2,5 %, un record d'un an pour un rendement quotidien. Les investisseurs ont intégré le fait que la Maison-Blanche ne se lancera pas dans une guerre contre la Russie.

Les prix du pétrole brut ont reculé sous les 92 dollars après une flambée soudaine au-dessus des 100 dollars au milieu de l'invasion russe. Le VIX, l'indice de volatilité de référence, est resté étonnamment à des niveaux relativement bas. Les conséquences de la guerre ne sont pas encore entièrement prises en compte, et les marchés pourraient se diriger vers un territoire plus turbulent.

Focus :

Gazprom

Le conflit en Ukraine scelle le sort de l'économie russe pour la prochaine décennie. Les actions de Gazprom ont plongé de 50 %, atteignant un niveau record dans les premières heures de l'invasion russe. Gazprom est la plus grande entreprise de Russie et contrôle les exportations de gaz, représentant la principale source de revenus du Kremlin. Les troubles dans les exportations de pétrole et de gaz déclenchent déjà une perte de confiance envers la dette gouvernementale russe.

Standard and Poor a abaissé la note souveraine de la Russie à "statut spéculatif" tandis que Moody's envisage de faire de même dans les jours qui suivent.

Matières premières :

Gaz

Le conflit Ukraine-Russie a déclenché l'agonie sur le marché mondial du gaz.

Le TTF néerlandais, la référence des prix du gaz en Europe, a bondi de plus de 50 % le premier jour de l'invasion. Les marchés asiatiques du GNL ont été durement touchés par le conflit.

Le Japan Korea Marker, le principal indice du GNL en Asie, a quadruplé, la Russie étant l'un des principaux exportateurs de gaz dans la région.

Cette flambée massive des prix du gaz est un mélange de trading de sentiment et de changements structurels dans l'équilibre fondamental de l'offre et de la demande. Le conflit pourrait pousser les marchés mondiaux du gaz à atteindre des prix élevés sans précédent. Un tel effet pourrait déclencher une nouvelle hausse de l'inflation.

Perspectives du marché

Après une période mouvementée marquée par quelques fluctuations importantes, l'indice Dow Jones a terminé la semaine en territoire négatif, au-dessus de 34 000. La guerre entre l'Ukraine et la Russie enflamme les troubles du marché et pourrait déclencher un futur schéma baissier.

Le Bitcoin a terminé la semaine près de 39 000 dollars après avoir plongé sous les 34 500 dollars. Le Bitcoin suit un schéma corrélé au marché boursier, ce qui expose la principale crypto-monnaie au risque systémique. La guerre en Ukraine et la hausse des taux d'intérêt pourraient générer de nouvelles corrections de prix, et le Bitcoin pourrait tester le niveau de 30 000 dollars au cours du mois prochain. Néanmoins, si la Russie est exclue du SWIFT, les crypto-monnaies pourraient réaliser des gains robustes.

L'once d'or a terminé la semaine sur une note négative, sous les 1 900 dollars après avoir grimpé au-dessus des 1 970 dollars. La crise des matières premières prévisible et le contexte inflationniste sont de bons arguments pour un rallye des prix de l'or.

Avis de non-responsabilité générale

Ce contenu est uniquement fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil financier ni une recommandation d’achat ou de vente. Les investissements comportent des risques, y compris la perte potentielle de capital. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Avant de prendre des décisions d’investissement, prenez en compte vos objectifs financiers ou consultez un conseiller financier qualifié.

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